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Un mois, quelques hôpitaux, beaucoup de routes, et des centaines de sourires
17 août 2011

Journée Transfert - De Cluj à Brasov

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Rien ne va plus ! Les clichés des reportrices brisent les clichés de notre ignorance et même les photographies en noir et blanc se polychromatisent sous les effets de ce grand arc-en-ciel du pays Dace.

« Les Roumains ? Ces affamés mendiants issus de l’imagination d’un démiurge adepte de Charles Dickens ? » Bof… Ils ne sont pas vraiment du genre à se serrer la ceinture : que ce soit lors des barjavéliques repas ou des ballades en voiture, le résultat est souvent le même… On y frôle, sans jamais les toucher, l’explosion intestinale et l’aquaplaning vers un bon lit où digérer. Le père de Lucian, un colosse en chemise pourpre, nous a offert à Pierrick et moi deux bouteilles gorgées du miel que ses abeilles fabriquent. Du miel pour lequel Winnie l’Ourson s’empalerait volontiers au bout d’un de ces autres clichés que l’on balance aux Roumains.

Au revoir, Cluj ! En compagnie de Mirella et de Lucian, nous prenons les voiles direction Brasov : une ville couronnée de montagnes verdoyantes et ursifères. Tristes « à plus tard » de notre part à tous en direction de Carmen.

Le parcours en train est une nouvelle occasion d’admirer les paysages d’Ardeal, rarement pollués par la sur-urbanisation coutumière aux régions de l’Hexagone. Tout est beau pour l’œil… Des mélanges variés de courbes et de lumière, de ruisseaux et de roches, de forêts et de champs… Mais, pourtant, il y a un petit quelque chose de triste que nous emmenons avec nous. Peut-être est-ce le souvenir des familles qui nous ont hébergé et –j’ai l’impression d’y croire- appréciés voire aimés ? Ou peut-être s’agit-il de tous ces enfants avec lesquels nous avions partagé tant de sourires et de complicité le temps d’un spectacle et de quelques activités ? On the road again, donc.

Rien ne vaut un bon soleil pour dissiper les brumes ! La cité teutonique de Brasov nous ramène à toutes et à tous, instantanément, des étoiles dans les yeux et un sourire sur les lèvres. Je ne peux pas vous décrire Brasov mais puis vous affirmer que la formule « probably the best city in the world », inscrite sur la plupart des parasols de la grand place, n’est pas si prétentieuse que cela.

Logés à l’hôtel Gabriel –la horde féminine dans une chambre à l’étage, la harde masculine dans une autre au rez-de-chaussée-, nous attendons avec impatience le jour suivant pour découvrir les lieux en compagnie de nos amis et guides Roumains et pour commencer les démarches concernant la prochaine représentation.

A bientôt !

Fred

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Arrivée à Brasov après 7h de train

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Petite promenade nocturne dans le centre ville

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